Ne pas céder la résistance.
Ensembles contre le Congrès de l’«AfD» du département Bade-Wurtemberg à Offenbourg!
Samedi le 4 mars 2023, manifestation et protestes
Pour je 4 et 5 mars 2023, l’«AfD» du Bade-Wurtemberg a annoncée son congrès sur le champ de foire à Offenbourg.
Nous ne pouvons et nous n’allons pas accepter cela sans réponse! L’«AfD» est – 10 ans après sa fondation – la force la plus importante dans le camp droite en Allemagne et un danger pour beaucoup de gens. Pour-cela, elle doit être combattu avec toute force et décision. Une partie importante de cette lutte est la résistance contre les évènement de la droite et le proteste directe et diverse sur la rue.
2020 le parti a déjà essayer de faire son congrès national à Offenbourg, mais devait l’annuler à cause de la pandémie. Trois années plus tard, il essaye de nouveau de s’assembler à Offenbourg – et doit se préparer à une grande opposition. Peu-importe si 2020 ou 2023 – la résistance antifasciste contre le racisme, contre les coupes sociales et contre l’incitation par la droite ne cède pas!
«AfD» : Dix ans d’incitation réactionnaire – aucune alternative
Le congrès en mars sert a changer les statuts départementales du parti, et pour avancer des conflits internes. Les luttes politiques entre l’« aile » fasciste et les éléments nationales-conservatives de l’«AfD» n’ignorent pas le parti en Bade-Wurtemberg. Elles mènent à une diminution des des membres et à des conflits internes, mais vont, à long-terme, aider une fraction a s’imposer. Mais cela ne semble pas endommager la position du parti aux sondages, non-plus ses moyens financiers, sa grande influence politique et sociale ou son fort réseau dans le camp réactionnaire. L’«AfD» est dangereuse et continue à l’être. Aussi et de plus, tant-que les conflits sociaux s’explicitent pendant la crise économique actuelle.
À Offenbourg, le groupe départementale de l’«AfD» veut aussi fêter son 10ême anniversaire. Bien sur, cela n’est pas une raison de fêter pour la plupart des gens. Pour eux, dix ans d’«AfD» veulent dire : Dix ans d’ incitation raciste, dix ans de haine contre les pauvres, dix ans d’antiféminisme, dix ans de politique pour les riches. La liste pourrait-être enchaînée.
Ce que dix ans d’«AfD» ne veulent pas dire : C’est une véritable alternative pour la misère actuelle. Mais la droite cherche quand même de faire semblent de s’occuper du peuple et de se présenter comme pompier de service.
À Karlsruhe ils veulent s’organiser contre les livraisons d’armes, à Reutlingen ils nient la crise écologique en contexte du prix de l’énergie, à Stuttgart ils se stylisent comme parti des gens de peu. Partout l’«AfD» essaye de réapproprier la question sociale et d’instrumentaliser nos soucis. Elle essaye de se présenter en tant qu’alternative aux partis établis et de s’intégrer dans les mouvements populaires – mais sans une perspective réelle! Comme cela, des mouvements de résistance légitimes sont ainsi réappropriés et poussés dans une direction conforme au système. L’«AfD» ne reconnaît pas le système économique comme raison pour la crise. À défaut, elle fait seulement certain.e.s représentant.e.s de la politique établis, les réfugiés ou d’autres minorités responsables. Avec des campagnes populistes et réactionnaires comme « notre pays d’abord » ou avec des fantaisies racistes de déportation après la nuit du nouvelle-ans à Berlin, elle divise les gens, qui en effet auraient un intérêt commun à une société plus égale. Ainsi, l’«AfD» renforce nos problèmes, au-lieu de les résoudre.
Que l’«AfD» soi capable de se styliser comme alternative est aussi la faute d’une faiblesse du mouvement de gauche. Un bon exemple est la guerre en Ukraine : Plusieurs groupes et partis de gauche ont abandonnés leur position antimilitariste, tant que l’extrême droite contribue le seul parti au parlement qui vote contre les livraisons d’armes. Mais bien-sûr, cela n’est pas symptôme d’une position avant-gardiste. L’«AfD» supporte la participation de l’Allemagne dans l’OTAN, le militarisme et l’armement. L’amitié de l’«AfD» avec la Russie est de nature stratégique et n’a rien à faire avec l’idée de la paix. La guerre et le fascisme étaient et sont toujours reliés. Contre les deux, nous devons organiser la résistance!
Pour un antifascisme, qui pose la question sociale
Ce parti qui se cause lui-même « l’alternative pour l’Allemagne » est, dix ans après sa fondation, un parti établi et accepté par une grande partie de la société. Cela ne reste pas sans conséquences : L’indignation publique diminue. Mais ce serait une faute d’abandonner la lutte pour cela. Justement maintenant la résistance antifasciste est nécessaire et n’a pas le droit de céder.
Mais pendant que la crise du capitalisme devient de plus en plus claire, pendant que la hausse des prix, la stagnation des salaires et la crise énergétique frappent la majorité des gens à toute force, il ne suffit pas d’attaquer l’«AfD» pour son racisme et son incitation réactionnaire. Un antifascisme effectif doit montrer que la droite n’a pas de solution pour les problèmes de notre époque. Pour-cela, le criticisme de la politique « sociale » de la droite doit toujours être combiné avec des réponses et perspectives de gauche. Et nous ne devons pas oubliés : L’«AfD» est en opposition, pour le moment. Ce sont d’autres, comme le gouvernement actuelle, qui font payer la majorité du peuple pour la crise et font en sorte que les profits des entreprises grandissent.
Tant que nous devons démasquer la droite et établir et renforcer une conscience antifasciste dans le peuple, nous devons aussi attaquer l’«AfD», ses structures et ses représentants. Si le parti n’est pas capable d’apparaître en public sans être dérangé ou s’il a des difficultés de fournir de l’infrastructure, cela empêche directement son travail.
Et justement pour-cela nous devons toujours viser à repousser les réactionnaires partout, où ils apparaissent, d’empêcher leur normalisation et de leur prendre tout réseau publique. Pour le succès de cette effort, on a besoin de la coopération pratique de toutes les forces antifascistes sérieuses : Les groupes de gauche, les initiatives et partis, les syndicats, les quartiers, le mouvement antifasciste, les communautés des émigrant.e.s et beaucoup d’autres. C’est seulement ensembles que nous sommes capables de former un front contre l’«AfD», qui est aussi grand que efficace. Ensembles et sur un pied d’égalité.
Pour-cela, le 4 mars 2023, nous appelons tousse et toutes, de se rendre sur les rues d’Offenbourg avec nous. Tous et toutes qui doivent travailler pour se financier ; tou.te.s les étudiant.e.s et élèves et tou.te.s, qui veulent lutter pour un meilleur futur. Venez à Offenbourg avec nous et repoussons la droite ensembles! À Offenbourg et partout!
Ne pas céder la résistance!
Faisons cesser l’«AfD» ensembles!